lundi 4 août 2014

Croisière sur YOBALEMA - aout 2014

Croisière dans les îles au large de La Rochelle (Ré, Aix, Oléron), remontée de la Charente, et convoyage jusqu'à Hendaye (Aout 2014)

Yobaléma, trimaran de 13 mètres, plateforme logistique pour les missions de VSF chaque hiver sur le Siné Saloum (Sénégal).

 

Les îles du Pertuis d'Antioche (Ré, Oléron)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Ile d'Aix

 







HISTOIRE DE L'ILE
Bien qu’occupée par l’homme dès les temps préhistoriques, c’est au XIe siècle que l’histoire de l’île commence véritablement, avec la fondation de l’église et du prieuré Saint-Martin et l’installation d’une communauté monastique. Celle-ci, va rythmer la vie religieuse des insulaires pendant près de trois siècles avant de déserter les lieux victime de l’insécurité.
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Enjeu des rivalités des royaumes de France et d’Angleterre, l’île se hérisse de fortifications avec la création de l’arsenal de Rochefort (1666). Elle devient alors la pièce maîtresse du système défensif du port de guerre et de sa rade. Sous le Premier Empire, époque où l’activité militaire est à son paroxysme, elle est de re-fortifiée et transformée en île forteresse. Après une première visite en 1808, l’Empereur Napoléon Ier, au lendemain de la bataille de Waterloo, y passe quelques jours avant d’être exilé à l’île de Sainte-Hélène.
Suite au départ de la garnison aixoise et à la fermeture de l’arsenal rochefortais (1927), l’île se dépeuple avant de s’ouvrir dans les années 1930, grâce aux initiatives de la baronne et du baron Gourgaud - un couple d’aristocrates charmés par l’île - aux visiteurs. Aujourd’hui, c’est une destination touristique de premier ordre en Charente-Maritime.

L’île d’Aix, enjeu des rivalités franco-anglaises

Dans un région littorale, éminemment stratégique, l’île d’Aix, située géographiquement au centre de l’archipel charentais, est restée longtemps au cœur des conflits armés opposant le royaume de France aux envahisseurs venus de la mer.

  • La descente anglaise de 1757
    Le 8 septembre 1757, une flotte anglaise avec plus de 10 000 hommes embarqués quitte le port de Portsmouth et se présente le 23 septembre devant l’île d’Aix. Après une heure de bombardement la garnison du fort de la Rade capitule. Quelque 5 000 anglais débarquent et mettent l’île à sac : les casernes sont incendiées, les maisons pillées et dévastées, les cloches de l’église emportées et le clocher abattu... Le 1er novembre, devant l’imposant dispositif défensif français mis en place entre temps sur la côte, la flotte anglaise reprend le chemin de ses ports.
  • L’affaire des Brûlots
    En janvier 1809, Napoléon Ier décide de regrouper plusieurs divisions de la flotte de l’Atlantique en rade d’Aix. En février, la Royal navy, alertée par les mouvements des navires français, vient se poster dans la rade des Basques (au nord-ouest de l’île) hors de portée des canons côtiers. Le 11 avril, les Anglais lancent des brûlots sur l’escadre de Rochefort qui provoquent la panique dans les équipages français. La marine impériale va perdre ainsi 4 vaisseaux et une frégate et 385 canons (pour délester les navires échoués) ; aucun bâtiment anglais ne sera détruit.

Route vers Rochefort

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Hermione, quelques jours avant son lancement

 

LE PROJET HERMIONE
Depuis juillet 1997, l'Association Hermione-La Fayette s'est lancée dans une formidable aventure, la reconstruction de la frégate Hermione, navire, qui, en 1780, permit à La Fayette de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance.
Reconstruire l’Hermione, c’est reconstituer un élément de notre patrimoine maritime. C’est engager un grand chantier au service de l’économie et de la culture de toute une région.

Parce qu'on a besoin de mémoire pour construire l'avenir




Rochefort, ville nouvelle du 17ème siècle doit sa naissance à la décision de Colbert d'implanter sur les rives de Charente un nouvel arsenal du Royaume de France dans le but de construire, armer, approvisionner et réparer une flotte de guerre capable de résister aux assauts ennemis.

Port de Rochefort à l’époque de l’Hermione par Ve
Port de Rochefort à l’époque de l’Hermione par Vernet

Aujourd'hui Rochefort s'invente un autre avenir mais en l'appuyant sur un patrimoine unique au monde, constitué par l'ancienne Corderie Royale restaurée après 20 ans d'efforts, joyau de l'ancien Arsenal et par les formes de radoub dont la plus ancienne remonte au 17ème siècle.
La reconstruction d'un navire du 18ème siècle s'intègre dans cette reconquête d'une identité, elle veut aussi apporter à la France un témoignage de son histoire navale en même temps qu'un symbole de la fraternité franco-américaine à travers un navire qui a attaché son nom à celui d'un homme, La Fayette, symbole du soutien français aux insurgés d'Amérique.

La Corderie royale restaurée.
La Corderie royale restaurée.

Une frégate, témoin d'une grande époque de la construction navale française


En 1778, dans l'arsenal de Rochefort sur une cale de construction proche de la Corderie Royale, l'Hermione était mise en chantier.
Navire de plus de 65 mètres de longueur hors tout, doté d'une voilure de 1500 m2 répartie sur trois mâts, l'Hermione fut construite sur les plans de l'ingénieur Chevillard Aîné.
Elle faisait partie, avec la Courageuse, la Concorde et la Fée, d'une série de quatre frégates mises en chantier à Rochefort.
Appartenant à la catégorie de frégates dites légères, caractérisées par leur vitesse et leur maniabilité, l'Hermione était équipée de 26 canons tirant des boulets de 12 livres, d'où son nom de "frégate de 12".
Longue de 44,20 m, large de plus de 11 m, la frégate nécessita 11 mois de travail pour des centaines de charpentiers, forgerons, perceurs, cloueurs, calfats... bagnards... pour un total de plus de 35 000 journées de travail.

Un navire à jamais lié à la légende de La Fayette




"Du premier moment où j'ai entendu prononcer le nom de l'Amérique, je l'ai aimée ; dès l'instant où j'ai su qu'elle combattait pour la liberté, j'ai brûlé du désir de verser mon sang pour elle ; les jours où je pourrai la servir seront comptés par moi, dans tous les temps et dans tous les lieux, parmi les plus heureux de ma vie." La Fayette
Eté 1776, la rupture est consommée entre l'Angleterre et les "insurgents", partisans de l'indépendance des colonies anglaises en Amérique du Nord.
En janvier 1779, de retour d'Amérique où il s'était porté volontaire au service de la cause américaine, Gilbert Motier, marquis de La Fayette, gentilhomme français âgé de 21 ans, s'efforce d'obtenir pour elle le soutien officiel de la France.
Il réussit à convaincre le roi Louis XVI et son état-major d'apporter une aide militaire et financière aux troupes du Général Washington.
Le 21 mars 1780, le jeune major général de La Fayette embarque à bord de l'Hermione. Il part combattre aux côtés des insurgés américains qui luttent pour leur indépendance.
Il débarque à Boston après 38 jours de traversée et rejoint le général Washington pour lui annoncer l'arrivée imminente des renforts français.
Dix-huit mois plus tard, les insurgents américains, auxquels s'est joint La Fayette remportent dans la baie de la Chesapeake sur mer, puis à Yorktown sur terre des victoires décisives avec l'appui des troupes françaises conduites par Rochambeau et de Grasse.


Rochefort

 

 

 

 




 

 

 

 

Instantanés du port des minimes

 

 

 

Au sud de l'île de Ré

 

 

 

Convoyage vers Hendaye

 

Visite des amis les dauphins














 Arrivée à Hendaye







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