samedi 24 janvier 2015

VOILIER DE LEGENDE - JOSHUA

JOSHUA  VOILIER DE Bernard MOITESSIER

HISTORIQUE
Ketch rouge mythique, derrière lequel se dessine en filigrane la silhouette de Bernard Moitessier, grand écrivain de mer et premier homme à avoir eu dans son sillage un tour du monde et demi sur les mers du globe, sans escale, sans aide extérieure, et en solitaire ! Ce voilier en acier de 12 mètres a été baptisé Joshua en hommage au célèbre navigateur Joshua Slocum.
A son bord, Bernard Moitessier participe en 1968 à la première édition du Golden Globe, première course autour du monde sans escale. Homme et bateau entrent tout droit dans la légende : après avoir doublé les Caps de Bonne Espérance, Lewin et Horn, Moitessier, largement en tête de tous les concurrents, Moitessier décide de renoncer à la course et change de cap. « Je continue sans escale vers les îles du pacifique parce que je suis heureux en mer et peut-être aussi pour ne pas perdre mon âme ». Aventures et voyages se succèdent jusqu’à ce jour de 1982 où Joshua, happé par un cyclone, est jeté à la côte. Bernard Moitessier,que d’autres horizons appellent, fait alors don de son compagnon à deux jeunes américains qui le remettent en état…
En 1989, le rédacteur en chef de Voiles et Voiliers, Emmanuel de Toma, contacte Patrick Schnepp, directeur du Musée Maritime de la Rochelle et lui apprend que Joshua a été retrouvé aux USA. Il lui suggère de ramener ce ketch mythique à La Rochelle. Le 14 septembre 1990, Joshua embarque sur un cargo à Seattle et fait une entrée triomphale au Grand Pavois de La Rochelle avec Bernard Moitessier à la barre.




Nom JOSHUA
Type Plaisance/voilier /ketch
Matériau Acier
Année de lancement 1962
Architecte Jean KNOCKER
Constructeur Méta
Propriétaire initial Bernard Moitessier
Port d'attache initial Marseille
Longueur hors tout 16 m
Longueur au pont 12,20 m
Maître bau 3,68 m
Tirant d’eau maxi 1,60 m
Jauge brute 16,39 tx
Poids lège 9,62 t
Propulsion Moteur PERKINGS 4108


BERNARD MOITESSIER - NAVIGATEUR ET ECRIVAIN


Bernard MOITESSIER : l'écrivain
Bernard Moitessier est né à Hanoi en 1925. Dans sa jeunesse, il navigue avec les pêcheurs du golfe de Siam, puis sillonne les mers du sud. Formé par les marins d’Asie, il acquiert cet amour de la mer qui déterminera toute sa vie. En 1966, accompagné de sa femme, il double une première fois le Cap Horn à la voile en reliant sans escale Tahiti à l’Europe à bord de Joshua. Fasciné par l’énorme houle des hautes latitudes, il veut retrouver ce souffle de haute mer que l’on n’oublie jamais après avoir goûté et forme le projet d’un tour du monde en solitaire sans escale. Il disparaît le 16 juin 1994, laissant un grand vide dans le monde de la mer. Auteur de nombreux ouvrages dont : Un vagabond des mers du Sud, La longue route, Tamata et l’Alliance, Le Cap Horn à la voile





Cela commence comme un livre de bord à la date du 4 septembre 1952. Bernard Moitessier est parti de Singapour depuis 85 jours. L'homme et le bateau ont fusionné en une unique entité au milieu de l'océan Indien, dans la mousson et son enfer de vents contraires. Car le marin est littéralement tombé amoureux de cette magnifique jonque du golfe de Siam "aux formes pleines et robustes, fleurant bon l'huile de bois, avec sa pièce d'étrave jaillissant de l'avant pour en prolonger gracieusement la forte tonture, montrant à la fois le ciel et l'horizon..." Et puis Marie-Thérèse, tel est son nom, ne résistera pas au banc de corail de l'atoll de Diego Garcia. Le marin se retrouve à terre, déchiré par la perte de son bateau et sans ressources. Il travaille alors trois ans pour réaliser son rêve, construire Marie-Thérèse II et repartir vers l'Afrique puis les Antilles. Trois ans de déconvenues, de rencontres sublimes et d'amitiés qui lui ont permis de reprendre son vagabondage à travers les océans.
Bernard Moitessier (1925-1994) est passionné de navigation depuis sa plus tendre enfance. Son livre retrace une partie de ses voyages dans un style à la fois technique et romanesque. Pour ce marin chevronné, construire et commander le bateau de ses rêves est à la fois un but en soi et le moyen d'atteindre les grands vents de la liberté. --Stellio Paris--Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.





14 216 milles à la voile en 126 jours : c'est, à l'époque, à la fois la plus grande et la plus longue traversée jamais effectuée par un yacht, sans escale. Ce prodigieux exploit a été réalisé en empruntant la route du cap Horn, route logique, certes, puisque rapide, mais route difficile traversant la mer puissante des hautes latitudes, où maints grands voiliers (600 à 1200 tonnes) de la marine commerciale à voile se sont perdus corps et biens. Exploit réalisé sans moteur avec un petit bateau de 13 tonnes par un homme et une femme exceptionnels. Bernard Moitessier, skipper habile et réfléchi, a réussi à mener " Joshua " du Pacifique à l'Atlantique par le cap Horn sans avarie. Ecrivain sensible et intelligent, il sait nous faire participer à cette navigation exaltante et faire revivre ces six jours de coups de vent où " Josbua ", à sec de toile, parcourut en fuite 600 milles, vers le " Cap Dur ". Jamais peut-être un homme, une femme, un bateau ne furent plus unis. Avant de franchir le cap Horn, le lecteur aura vécu avec les tortues et les iguanes des Galapagos, il se sera faufilé parmi les atolls des Tuamotu aux coraux multicolores, il aura visité, bien sûr, Tahiti, dernière escale avant le grand retour par le " Cap Dur " et une navigation riche d'expérience sur une mer colossale


Cette première course autour du monde en solitaire, sans escale, devait rendre Moitessier célèbre : alors qu'il avait pratiquement bouclé son périple, le navigateur décidait d'abandonner, ou plutôt de poursuivre sa route vers Tahiti et les eaux bleues du Pacifique. Une remarquable performance devenait pied de nez à la civilisation, aventure humaine unique et précieuse. Et ce journal de bord, un livre-culte. Grands calmes ensoleillés, aurores australes, vagues-pyramides émeraude ou déferlantes neigeuses jalonnent ce récit, où l'homme peu à peu gagne sa paix intérieure, construit sa liberté. Moitessier communique avec les dauphins, les phoques, les albatros, suit les étoiles ou la lune avec une patience attentive. Et, par la grâce d'une écriture poétique, simple et naturelle, nous emporte, nous entraîne avec lui dans son sillage, "blanc et dense de vie le jour, lumineux la nuit comme une longue chevelure de rêve et d'étoiles".


 Tamata et l'Alliance est le récit de l'aventure d'une vie. Sous le regard attentif des dieux de son Asie natale, Bernard Moitessier nous emmène d'abord à travers une jeunesse magique passée en Indochine. Dans son village du Golfe de Siam qui a laissé en lui une empreinte indélébile, il entend pour la première fois l'appel de la mer. Puis vient une guerre fratricide entre Français et Viêtnamiens, le déchirement, le refus du " Travail-Famille-Patrie ", le départ du pays de ses racines vers l'immense horizon avec sa jonque Marie-Thérèse. Commence alors une aventure maritime et humaine à multiples facettes, celle d'un pionnier, jalonnée de luttes continuelles pour conquérir et préserver ses choix fondamentaux. Passé la quarantaine, ce sera " La longue route ", stupéfiante navigation de dix mois sans escale en solitaire, dont il sortira différent pour toujours. Après ce tournant majeur et durant les vingt-cinq années qui suivront, il s'efforce de transmettre (en Polynésie, en Amérique et en Europe) ce que la vie lui a enseigné d'essentiel : participer à l'évolution du monde par la transformation de nos rêves en actes créateurs.


 « Je voudrais maintenant écrire un bouquin technique mais en trois dimensions, sur la mer, les bateaux et la vie de Robinson. » Tel était le souhait de Bernard Moitessier une fois achevée l’écriture de Tamata et l’Alliance en août 1993, en Polynésie. Ce livre, Voile, mers lointaines, îles et lagons, est un carnet qui regroupe tout le savoir-faire et toutes les astuces de ce prodigieux marin, la maîtrise de la mer acquise au contact des autres, au cours de ses longues traversées et de sa vie dans les îles. Un manuel simple qui montre que la mer reste la mer malgré l’évolution galopante de la technologie.




VOILIERS DE LEGENDE - KURUN

 Kurun, voilier de Jacques Yves Le Toumelin

Port du Croisic

Novembre 2011




PHOTOS DE PORTS - SERIE 1


PORT VENDRES



AURAY

CAPBRETON



CONCARNEAU


BIARRITZ


BIARRITZ

LES BAS SABLONS - SAINT MALO

BAYONNE

PORT VENDRES

LORIENT

CAPBRETON

BRETAGNE SUD

GDANSK

GDANSK

SAINT MARTIN DE RE

SAINT MALO